Exposition 25 FEVRIER - 21 MARS 2020
ESPACE COSMOPOLIS NANTES
MUVACAN MUSEE VIVANT DES ARTS ET CIVILISATIONS A NANTES
INFOS PRATIQUES
MUsée Vivant des Arts et Civilisations Africaines de Nantes (MUVACAN)
33, route de Vertou
44200 Nantes
http://muvacan.org
JACQUES BARRIER. Président du Muvacan
MUVACAN
L’association « Le Musée Vivant des Arts et des Civilisations d’Afrique à Nantes » (MUVACAN) organise sa quatrième exposition itinérante, Le Pouvoir en Afrique, des traditions à nos jours.
L’exposition de 2012 Insolites poupées d’Afrique s’est déplacée dans de nombreuses villes depuis Nantes. Celle sur Les Arts de guérir en Afrique traditionnelle en 2014-2015 a suivi le même type de chemin depuis sa base nantaise pour rejoindre l’Université Catholique de Louvain en Belgique, l’Université de Tours et récemment Quimper. L’exposition «Naître et être en Afrique, entre traditions et temps présents» a eu lieu également en 2017 à l'Espace International Cosmopolis grâce à la ville et l'agglomération de Nantes puis s'est déplacée à Bruxelles avant le Musée de Fontenay Le Comte en 2019. Toutes ces manifestations font la promotion des civilisations africaines. Nos valeurs sont le dialogue inter-culturel et la lutte contre les préjugés. Outre sa dimension culturelle, notre démarche est sociale dans l’esprit de ce que pouvaient être les «musées d’éducation populaire». Dans ce sens, en partenariat avec des associations africaines, nous recherchons un impact à long terme, donc à capitaliser nos opérations concrètes. Une action en cours: un musée virtuel qui reprend nos expositions et les pérennise, muvacan.org. Un souhait fort: un musée africain à Nantes, ville consciente de son passé, et pourquoi pas une antenne du Musée Branly-Jacques Chirac?
JACQUES BARRIER, PRESIDENT DU MUVACAN
Yvan ETIEMBRE. Commissaire de l'exposition.
Présentation de l’exposition
L’exposition balise à travers plus d’une centaine d’objets, joints à des panneaux didactiques, les deux types d’organisation qui ont prévalu dans l’Afrique traditionnelle, tout en prenant une grande diversité de formes historiques, les « sociétés sans état » ; « les chefferies et les royaumes ». Ces deux formes se juxtaposaient et s’équilibraient souvent.
D’une part en tant que sociétés dites sans état ou contre l’état elles reposaient sur la parenté et l’organisation territoriale, clans, villages. Pas de pouvoir politique au sens que nous lui donnons : l’autorité appartenait à des chefs de lignage ou anciens qu’on appelait « Maîtres De La Terre ». Des confréries ou sociétés secrètes jouaient un rôle dans l’initiation des jeunes et l’administration de la justice par l’emploi de « fétiches » et de masques, qu’on pourra voir .Le don et la distribution de richesses, marques obligatoires du pouvoir, se matérialisaient à travers des « monnaies » de prestige présentes dans l’exposition.
Des migrations et des conquêtes amenèrent une autre forme : les chefferies et les royaumes. Soit un véritable espace politique. Pouvoir centralisé, autour d’un palais vaste domaine social et économique. Les mythes posaient rois et chefs en personnages « sacrés » étrangers et séparés des autres ; ils étaient dispensateurs de biens et garants de la fertilité du sol , une puissance reçue des ancêtres lors de l’intronisation.. « Le roi était d’ailleurs », entouré d’interdits créant la distance mais les règles morales et sociales communes ne s’appliquaient pas à sa personne. Il pouvait pourtant subir un régicide rituel si on considérait que des catastrophes naturelles témoignaient d’un déficit de puissance . De multiples objets présents dans l’exposition. les « regalia » accompagnaient le « fétiche vivant » et manifestaient son prestige..
Ce pouvoir, déjà centralisé, se transforma peu à peu jusqu’à nos jours. La traite, entraina un déplacement massif et forcé de populations esclaves appauvrissant pour longtemps le continent,. Elle amena aussi le commerce des armes, le mercantilisme européen, les échanges de biens en contrepartie d’esclaves. Mais c’est la colonisation qui transforma totalement le paysage politique. En ignorant l’histoire du continent, vu trop souvent comme simple réservoir de matières premières et au mépris de sa culture propre, elle créa des frontières inconnues de l’Afrique traditionnelle, regroupant des peuples différents, créant de ce fait les conflits à venir .Elle imposa de force l’administration de type européen là où elle n’avait jamais existé, rendant possible des despotismes futurs.
Sera aussi abordé l’importance de la sorcellerie présente dans le fonctionnement des sociétés traditionnelles comme il le fut en Europe. De nombreux objets de contre-sorcellerie, dits « objets forts », sont présentés ici.
Une place particulière sera dans cette histoire donné au rôle des femmes trop souvent occulté au sein d’un monde massivement patriarcal mais qui connut des reines et personnalités éminentes, figures par exemple de résistantes à la colonisation.
Yvan Etiembre, vice –président du Muvacan ; Commissaire de l’exposition
Yvan Etiembre
« Le roi vient d’ailleurs »
Selon le Rameau d’Or de James Frazer, le magicien primitif aurait donné naissance au roi. Il aurait été promu en raison de ses pouvoirs, au service de la prospérité collective, comme faire tomber la pluie, amener ou détourner les vents.
Ce chef politique africain, était ainsi qualifié généralement de « roi sacré », « roi/prêtre » ou « fétiche vivant ». Chef héréditaire d’un lignage royal , il recevait un autre statut par un rituel (l’intronisation) qui le séparait de la population et l’arrachait à l’ordre familial Il devenait responsable de la prospérité, comme des catastrophes majeures qui affectaient son peuple. Une fois intronisé, le nouveau roi souvent reclus dans son palais, centre politique et économique séparé, était soumis à des interdits nombreux qui commandaient ses rapports avec la population, et ses proches (serviteurs, épouses et parents.) On ne lui parlait pas directement, mangeait seul et ne sortait que pour les fêtes rituelles.
En cas de catastrophes répétées, il pouvait subir une mort rituelle pour empêcher que sa décrépitude physique n'affecte la force de la nature dont il était le garant.
La salle présente, des bronzes de cour du Bénin , statues et coiffe royale yoruba ; un ensemble d’objets Kuba dont les masques royaux qui dansaient au palais ou un tambour cérémoniel.Des trônes, sièges et masques des Grassland (Cameroun) autour de la personne du Fon ,chef sacré. Enfin une importante série de tissus, d’armes de prestige et d’objets d’apparat.
« LES FILS DE LA TERRE » SOCIETES SANS ETAT.
Batammariba.(Togo) rituel de deuil Tibenti(copyright D.Sevane.)
L’anthropologie contemporaine parle plutôt de sociétés « contre l’état » pour caractériser des sociétés qui n’ont pas de pouvoir politique nettement différencié et visible à l’opposé des chefferies et royaumes . Elles sont dites « segmentaires « ou lignagères. Si chef il y a, c’est celui d’une communauté familiale et territoriale.
Les préjugés colonisateurs les voyaient « sauvages » ou anarchiques ; elles ne sont pas pourtant dépourvues d’organisation et de contrôle social.
• Système de parenté élargie donnant à chacun une identité et un rôle, les anciens contrôlant les cadets.
• Structuration plus large en clans, villages voire classe d’Age.
• Totémisme : Culte d’ancêtres communs à un clan qui peuvent être non humains comme le python arc en ciel.
La structure la plus fréquente sera celle d’une unité territoriale comprenant plusieurs groupes de descendance autour d’un lignage dominant vu comme fondateur (ainsi les Chokwe), dont le chef prendra le titre de Maitre De La Terre.
• Une forme d’organisation « démocratique », le Palabre où les problèmes de la communauté se résolvaient par le pouvoir de la parole.
Présentation du héros Chibinda Ilunga, fondateur mythique des Chokwe (Angola) par statues ,sièges, objets liés au tabac. Siège pende, ensemble de cannes de dignitaires et diverses statues ou objets d’apparat de notables ou grands ancêtres
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L’EXERCICE DU POUVOIR ET LES MONNAIES .
Dans les sociétés africaines, des sociétés secrètes et des confréries jouaient un rôle de contrôle social dans l’initiation des jeunes et dans l’administration de la justice. Elles accompagnaient et renforçaient le pouvoir des chefs. Elles utilisaient en particulier des masques, incarnations redoutables de forces cosmiques ou venues des ancêtres. Les masques surgissaient lors de l’initiation et traquaient les coupables de déviance en particulier les sorciers. Dans ce rôle une des confréries les plus connues était la société Ngil des Fang, interdites par la colonisation en raison de sa violence et dont les masques surgissaient la nuit dans les villages à la lueur des torches pour faire avouer, voire exécuter les coupables.
Présentation de masques de justice, Fang, (Gabon) Songye,(RDC) Bete et Dan(C.Ivoire) Pende (RDC) ;objets Dogon et Bambara (Mali)
Le pouvoir des monnaies.
Les monnaies d'échange en Afrique sont diverses: les cauris porcelaine-monnaie (monetaria moneta) sont des petits coquillages qui ont été répandus par les marins arabes et européens en provenance de l’est, essentiellement les iles Maldives. Les cauris ont historiquement été utilisés comme monnaies avant les colonisateurs. Il s'agissait d'une monnaie très fiable car inimitable. Utilisés par ailleurs dans la divination, Ils étaient et restent symboles de richesse et de pouvoir, ornant les vêtements, les masques et divers objets dont les bijoux. En tant que monnaies d’échange il y a eu aussi les perles, la poudre d'or et un peu partout les produits d’usage, le bleu de Reckitt, les pierres, les étoffes, le sel, les noix de cola.
Tout s’échangeait. La dot, la compensation matrimoniale n’est qu’un exemple. La richesse n’avait pas le même sens que dans les sociétés occidentales surtout à partir du 16ème siècle.Elle reposait en partie sur la capacité du Don (donner, recevoir, rendre.) le roi ou chef devant distribuer des richesses comme marque de pouvoir
Seront présentes de très nombreux objets métalliques de forme très diverses selon les régions. Il s‘agit surtout de fers noirs, plus rarement de monnaies en cuivre, laiton, argent qui reflétaient autant symboliquement la puissance de leurs possesseurs que leurs capacités pratiques d’achat et de don. Les lingots de métal ont pu être transformés en manilles (bracelets). Il en venait aussi d’Europe, fabriquées en Angleterre (Birmingham et Liverpool) et à Nantes, utilisés pour divers trafics dont la traite négrière.
« IL FAUT BIEN VIVRE AVEC SON « SORCIER « LA SORCELLERIE EN AFRIQUE TRADITIONNELLE. ET LES OBJETS FORTS
C’est un « appareil de croyances » pratiquement universel : l’Europe l’a connu au 16eme et 17éme et a multiplié les buchers de prétendus sorciers (souvent des femmes guérisseuses.) Il a subsisté jusqu’à notre époque dans les pays de bocage.
Le sorcier « diseur de sorts » est censé pratiquer une magie à l'origine du malheur, de la maladie ou de la mort. Thérapies et sanctions constituent alors l’autre versant du système. Historiquement présente à l’intérieur de la parenté, du clan ou du village, l’évolution contemporaine de la sorcellerie touche désormais l’ensemble des pouvoirs économiques et politiques.
Le sorcier « mangeurs d’Ames » dévorerait par « jalousie » la force vitale de ses victimes et anéantirait famille et solidarité. Il disposerait d’un « pouvoir » héréditaire matérialisé par une entité logée dans son organisme (evu, djembé). La protection contre les sorciers donne lieu d’amulettes, de charmes divers qu’animent des spécialistes, tels les Nganga..Ils utilisent en particulier les « objets forts » qu’on nomme « fétiches ».
Objets de pouvoir et pouvoir des objets
Leur nom est Boliw (boli), Nkishi (pluriel Minkishi) ou Vodun, ce sont de puissants objets de pouvoir dont l’aspect devait susciter la crainte. Les portugais au 16ème siècle les ont vus comme des idoles diaboliques et leur ont donné le nom de « festigio », fétiches, (objets fabriqués et maléfiques). Vaguement anthropomorphes, à figures animales ou totalement informes ils sont enduits d’épaisses patines sacrificielles, hérissés de clous et chargés de matières diverses provenant des trois règnes.
Ils ne sont en fait l’image d’aucune divinité mais par les rituels condensent une énergie cosmique ou issue des ancêtres qui va servir à la protection d’une communauté ou des individus. Ils sont l’apanage des prêtres (Nganga) qui les animent, des chefs et des rois. Ceux-ci détenaient souvent leur puissance de la somme de ces objets en leur possession.
La salle présente des boliw : les grands marquaient les évènements par leurs sacrifices rituels ou marchaient à la tête des guerriers. Les petits servaient de protection individuelle. il en est de même des « fétiches Songye d’une grande variété stylistique. Chaque village en possédait des grands communautaires. Enfin les Minkisi Kongo dit « fétiches à clous » étaient l’instrument de vengeance contre les sorciers ou renforçaient les décisions collectives.
Le « Grand Partage » de la pensée occidentale a séparé, au 16ème siècle, la culture de la nature et donc l’homme de l’animal. Les mythes des sociétés traditionnelles, au contraire, parlent d’une origine indifférenciée qui fait que l’animal reste toujours parent de l’humain,
• Le totémisme est l’idée d’un ancêtre animal fondateur d’un clan ou d’une collectivité, et lui donne son nom. .Ce totémisme clanique sert donc à la fois d’identification et de marque des rapports de pouvoir des clans entre eux. Le rapport à « l'esprit animal » est présent dans la sorcellerie :le sorcier , est dit prendre une forme animale(souvent le serpent) pour perpétrer ses agressions.
• Ce pouvoir de métamorphose est attribué à certaines catégories d'initiés, de confréries ou de sociétés secrètes, tels les fameux hommes-léopards de Côte d’ivoire ou du Nigeria.
• La force et la prudence du léopard donnent sens au politique .La peau de léopard est la marque des chefs et des rois
Présentation de ciwara masque des cultes de fertilité et pangolin animal totémique
LES TRADITIONS SE TRANSFORMENT
L’évolution des systèmes de pouvoirs en Afrique est l’occasion de montrer la complexité des forces en présence, la difficulté des instaurations démocratiques, d’autant que ce continent est l désormais ’objet de convoitises des états et firmes étrangères.
La traite négrière verra le transfert forcé de 12 à 20 millions d'Africains en Amérique entre le XVIe et le XIXe siècle. Appauvrissant pour longtemps le continent, elle développera en outre le mercantilisme, le trafic de marchandises dont les armes .Selon l’historien Africain TIDANE DIAKITE les effets cultuels et psychologiques, ce qu’il nomme la « culture de traite » seront les plus marquants jusqu’à nos jour « abandon de sa culture, tentation du gain facile pour des produits matériels en provenance de l’occident »
La colonisation européenne devait transformer et figer les rapports de pouvoir : elle fut souvent violente (génocide des Herrero, annexion du Congo comme simple patrimoine privé par le roi Léopold II.
L’État colonial devait associer la notion de tradition à celle de chefferie, avec l’idée d’une Afrique sauvage ou despotique. : d’abord hostile aux autorités traditionnelles, les pouvoirs centralisés lui sont vite apparues utiles pour la gestion des vastes territoires conquis - la collecte des impôts, le recensement, l’organisation des corvées ;le contrôle politique local leur ont ainsi été déléguées. On assista à un véritable tournant autoritaire des pouvoirs traditionnels, en interaction avec le pouvoir militaro-administratif des administrateurs coloniaux, supprimant les contre-pouvoirs traditionnels qui équilibraient pourtant les systèmes politiques anciens . Les conditions de l’échec des fondateurs des Indépendances à instaurer des pouvoirs démocratiques étaient déjà réunies.
L’exposition prend des exemples
Transformation des confréries : l’exemple des chasseurs.
chasseurs mandingues centerblog
La confrérie des chasseurs mandingues est une société traditionnelle de type maçonnique qui existait de longue date en Afrique de l’ouest (XIIIème siècle). Ils avaient un rôle mythique et social important (défense des villages, soutien des pauvres, des veuves et des orphelins) qui a évolué. La perte d’influence a été progressive avec la possibilité de dérives nationalistes dans certains des états les plus faibles.
A partir d’un exemple (royaume du Ndongo au XVIème siécle dans l’actuel Angola) il est possible de montrer le rôle de la traite. Les esclaves étaient traditionnellement une couche sociale constituée soit des prisonniers de guerre (qui appartiennent au roi), soit des étrangers, soit des villageois libres condamnés pour des infractions religieuses ou des actes de désobéissance. Les portugais en ont profité pour la traite vers le Brésil à une grande échelle (environ 12000 par an).
La propriété foncière : il n’y avait pas de propriété foncière individuelle dans l’Afrique traditionnelle, au sud du Sahara. Outre ses prérogatives religieuses, le chef de terre affectait les terrains selon les besoins. Les colonisateurs ont considéré ces terres(les matières premières en particulier) comme vacantes et sans maîtres donc à disposition . Parfois, les chefs de terre ont pu retrouver un rôle traditionnel lors des indépendances, mais l’administration centrale et la propriété foncière se sont installées, sources de conflits.
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L’exposition montre une série exceptionnelle d’une dizaine de pagnes représentants les Pères Fondateurs des indépendances (citons Senghor, Houphouet-Boigny…) dont les destins ont été contrastés.
D’autre part est souligné la confrontation d’un animisme traditionnel avec l’islam et le christianisme : quelques objets soulignent ces rapports conflictuels.
Femmes De Pouvoir
A partir du XIV siècle, , l'histoire documentée par les chercheurs de l'UNESCO, décrit des femmes exceptionnelles ,le plus souvent des reines, prenant le relai de pouvoirs ébranlés pour relancer la lutte contre les envahisseurs. > elles se trouvaient au milieu des combats, à la tête de leurs armées, chefs reconnues par leurs . Elles avaient appris le maniement des armes depuis leur jeune âge, ce qui éclaire la condition féminine de ce continent à cette époque. Elles exaltèrent le courage de leurs troupes, avec des succès divers mais parfois réels. Quand aux Minos, elles ont constitué pendant 2 siècles les troupes d'élite des rois du Dahomey. Elles ne furent battues que par les troupes coloniales françaises, après leur avoir fait subir de lourdes pertes.
De nos jours, le rôle majeur des femmes est reconnu dans les entreprises du secteur commercial. L’exposition souligne l'histoire des Signares du Sénégal, des Nana Benz du Togo qui illustre le dynamisme ancien des femmes dans ce secteur. Surtout une pratique ancestrale, la Tontine ou banque des femmes, qui leur offrait un espace de liberté et d'autonomie, connait grâce à la numérisation des perspectives ambitieuses.
Le G7 réuni à Biarritz en août 2019 a souligné ce fait en leur réservant plusieurs millions de dollars. Se crée ainsi un mouvement d'entraînement qui permettra le véritable développement économique de l'Afrique, apparu comme moyen de compenser les mouvements de migrations et de radicalisations.
Le contenu de la salle est fait de panneaux et de photos racontant cette histoire comme Njinga une reine guerrière du XVIIème, la reine Sarraounia Mangou qui résista aux Peuls et aux francais, l’impératrice éthiopienne Taitu Betul qui fonda Addis-Abeba et s’opposa avec succès aux colonisateurs. Un autre panneau développe ce qu’est la Tontine. En outre quelques objets seront montrés tels robe de princesse Kotoko du Nord Cameroun ou une statue de princesse yombe (Kongo)
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