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BIOGRAPHIE EXTRAITE DU SITE DE JEAN MALAURIE : http://jean-malaurie.com/
NÉ LE 22 décembre 1922 à Mayence (Allemagne)
ÉTUDES Lycée Hoche à Saint-Cloud, lycée Condorcet, Henri IV et Faculté des lettres de Paris.
DIPLÔMES Docteur d'État ès lettres, le 9 avril 1962 à la Sorbonne.
CARRIÈRE consacrée à des études de géomorphologie, météorisation, structures dynamiques d'éboulis, d'anthropogéographie arctiques et d'étude de développement des populations esquimaudes et nord-sibériennes, Attaché puis Chargé de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) (1948-57), Directeur d'études de géographie arctique à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) (1957), Première chaire polaire de l'histoire de l'université française. Directeur-fondateur du Centre d'études arctiques au CNRS et à l'EHESS à Paris (1957-2007), Président de la Fondation française d'études nordiques (1964-75) et de la Société arctique française (1980-1989), Directeur-fondateur de la collection Terre Humaine aux éditions Plon (depuis 1955), de la revue Inter-Nord au CNRS-EHESS (depuis 1963), Président de la Commission nationale de géographie polaire (1974-89), Directeur de recherche (1979-92) puis Directeur de recherche émérite (depuis 1992) au CNRS, Président du Centre de formation des cadres autochtones du nord de la Sibérie et de l'Extrême-Orient, du Cercle polaire à Saint-Pétersbourg (Russie) (1992-94), Président du Comité de défense des peuples arctiques de la Russie au Fonds de la culture à Moscou (Russie) (1990), Doyen d'honneur de la faculté des peuples du Nord de l'université d'État Herzen à Saint-Pétersbourg (Russie) (1991), Président (1994) puis Président d'honneur de l'Académie polaire à Saint-Pétersbourg devenue (1997) Académie polaire d'État, Membre titulaire de l'Académie des sciences humaines de Russie (1996), Président du Fonds polaire Jean Malaurie du Muséum national d'histoire naturelle de Paris (depuis 1992) et de l'institut arctique Jean Malaurie à Saint-Pétersbourg (depuis 2011).
©Jean Malaurie – Groenland, mai 1951.
TRAVAUX 31 missions arctiques, explorations géomorphologiques et cartographiques dans le Groenland-nord occidental (depuis 1948), études écologiques, géomorphologiques et paléoclimatiques, particulièrement dans le nord du Groenland, études des problèmes de développement et d'identité culturelle des minorités circumpolaires, études socio-économiques, ethnographiques et historiques, notamment sur la côte ouest du Groenland, dans l'Arctique central et oriental canadien, dans le Nouveau Québec, sur les littoraux du détroit de Béring et en Sibérie orientale ; Premier homme avec l'Inuit Kutsikitsoq au pôle géomagnétique Nord en 2 traineaux à chiens (29 mai 1951).
DÉCORATIONS Grand officier de la Légion d'honneur, Commandeur de l'ordre national du Mérite et des Arts et des Lettres ; Commandeur de l'Ordre du Dannebrog (Danemark), Officier de l'ordre de l'Amitié (Moscou).
©Jean Malaurie lors de la cérémonie de l'élévation à la dignité de Grand officier de la Légion d'honneur, à la grande chancellerie, accompagné de deux Inuits, le 20 novembre 2015 à Paris. Une délégation des chasseurs de Thulé était présente.
DISTINCTIONS Médaille d'exploration polaire de la Société de géographie de Paris (1953,1961), Lauréat de l'Académie des sciences (1958), de l'Académie française (prix Jean-Walter, 1968), Médaille d'or de la Société arctique française (1990), Médaille du CNRS (1992), Grande médaille d'or de la Société de géographie de Paris (1996), Citoyen d'honneur de la ville de Fermo (institut polaire) (Italie) (1998), Grand prix de la Ville de Paris Sola-Cabiati (1999), Ours blanc remis par le premier ministre du Groenland venu à Paris, Jonathan Motzfeldt (1999), Grand Prix Jules Verne (2000), Docteur honoris causa de l'Université d'État de Saint-Pétersbourg (2001), Médaille d'or Grand Duc Constantin de la Société de géographie de Russie (2003), Grande médaille d'or de la ville de Saint-Pétersbourg (2004), Patron's medal de la Royal Geographical Society de Londres (2005), Mungo Park Medal de la Royal Scottish Geographical Society (2005), Ambassadeur Unesco de bonne volonté pour les régions polaires arctiques (domaine des sciences et de la culture) (2007), Docteur honoris causa de la State University of New York (Suny) (2008), Nersornaat, Médaille d'or du parlement groenlandais (2009), Grande médaille de la ville de Strasbourg (2013).
[Nouveauté] ULTIMA THULE, 3e édition augmentée →
Comptoir le plus septentrional de la Terre, situé sur la côte occidentale du Groenland, Thulé, contrée la plus reculée au monde, fut pendant très longtemps une source de mystères. À la fois terrible et fantastique, Ultima Thulé revient sur l'histoire des illustres explorateurs qui, depuis le XVIIIe, ont précédé Jean Malaurie sur la route du pôle Nord. S'appuyant sur des extraits des journaux de bords des explorateurs, mais aussi sur les témoignages des Inuit, des photographies anciennes et contemporaines, gravures, objets, ou encore dessins d'esquimau, cet ouvrage constitue une galerie fabuleuse sur des hommes hors du commun.
ULTIMA THULE de Jean Malaurie – éditions Chêne – novembre 2016. Paris
Je tiens à remercier Dominique Sewane, pour la publication, ici ,d'un texte analysant "Artica" de J Malaurie. Ce livre, publié récemment, est un recueil exhaustif d'articles exposant l'ensemble de l' activité scientifique et des engagements de ce dernier .Ce texte figure également sur le site de J.Malaurie:
« Que signifie « commercer avec la nature, si nous n’avons affaire, par la voie analytique, qu’à ses parties matérielles, si nous ne percevons pas la respiration de l’esprit qui donne un sens à chaque partie et corrige ou sanctionne chaque écart par une voie tout intérieure » ? Goethe
L’interrogation de Goethe donne sa tonalité au très beau Arctica1 de Jean Malaurie. Soulignons tout de suite la somptueuse publication que lui ont réservée les éditions du CNRS : qualité du papier et de l’impression, splendides illustrations, en particulier la cartographie. Une présentation amplement méritée par l’œuvre géologique et anthropologique d’un chercheur associant rigueur scientifique – plus de cinquante missions dans les régions du Grand Nord – et engagement à l’égard des peuples autochtones vivant en isolat. Parmi ces peuples vulnérables, victimes des actions délétères de multinationales aveuglées par leur course au profit immédiat, celui, emblématique des Inuit du nord du Groenland. Depuis la fonte des glaces due au réchauffement climatique, le tourisme et les compagnies pétrolières pillent leurs territoires. Le suicide des jeunes, en nombre croissant, devrait nous alerter, insiste Jean Malaurie, soulignant que si l'Occident est avancé sur le plan technique, il n’a plus de pensée. « Nos sociétés n'ont rien à dire ou proposer aux nouvelles générations, hormis toujours développer et produire davantage. et les jeunes Inuit déculturés ne se reconnaissent pas dans nos modèles de société. »[1]
Sur ce point, sa position est claire : les errements auxquels nous assistons sont dus principalement à une crise spirituelle de l’Occident. Une crise sans précédent. «La terre est outragée et les premières victimes sont les plus faibles ». L’accaparement des ressources vitales par les multinationales et l’absence d’un projet élevé qui mobiliserait les énergies, conduisent au désespoir des populations entières tandis que, dans l’indifférence générale, espèces végétales et animales disparaissent massivement. Nous le constatons chaque jour : la raréfaction des ressources entraîne conflits, tensions, mouvements massifs de migration climatique.[2]
Or, rappelle Jean Malaurie, la relation à la nature des « sentinelles de notre planète » que sont ces petits peuples, fondée sur une éthique visant à préserver les ressources, devrait s’imposer comme un modèle pour l’Occident. La « Déclaration sur les droits des peuples autochtones » de 2007 ne tient pas un autre discours : « Le respect des savoirs, des cultures et des pratiques autochtones contribue à une mise en valeur durable et équitable de l’environnement et à sa bonne gestion »[3].
De nos jours, l’enjeu est pourtant rien moins que la survie de l’espèce humaine, avertit l’astrophysicien Stephen Hawkins[4]. Il prévoit qu’elle disparaîtra d‘ici mille ans si aucune mesure n’est prise pour réduire l’effet de serre du aux actions délétères des multinationales. « L’augmentation de la température et le dégel sont la conséquence de l’excès d’énergie dans le monde, d’une part produit par la communauté humaine, et d’autre part, qui ne peut pas s’échapper ans l’espace à cause de l’effet de serre que l’humanité a créé. » rappelle Jaime, pour qui la fonte totale des glaces due à l’émission d’une énergie qui ne peut plus s’évaporer provoquerait une brutale augmentation de température, bien supérieure aux 2 ou trois degrés Celsius prévus généralement, fatale aux humains, entre autres. A moins que l’exploration spatiale ne nous permette d’emménager sur une autre planète ! C’est avec le plus grand sérieux que Stephen Hawkins conseille de « continuer à explorer l'espace pour le futur de l'humanité ». Nous suivons avec admiration le voyage intersidéral de Thomas Pesquet qui restera six mois dans l’espace avec ses compagnons.
Récemment, Laurent Fabius s’est décidé à lancer l’alarme. Au mois de novembre 2016, des décisions ont été – difficilement – votées au Maroc pendant la COP 22, faisant suite aux engagements pris à Paris pendant la COP 21, notamment celui de renoncer à exploiter les ressources gazières, pétrolifères et carbonifères, tout au moins de prévoir un plan visant à les réduire dans les prochaines années, pour les remplacer par d’autres sources d’énergie non polluantes. Seraient-ils déjà caducs depuis l’élection du nouveau président des Etats Unis ? Il est à craindre que ce « climato-sceptique », se désolidarise d’un projet qui inciterait les USA à organiser son économie sur des bases totalement nouvelles. Autant dire que le combat pour des conditions viables à long terme, c’est à dire pour les générations futures, est loin d’être gagné. Quoiqu’il en soit, déclare pour sa part Valérie Cabanès[5], il nous revient de « faire confiance aux meilleures sciences internationales et interdisciplinaires pour nous rappeler les limites à nos ambitions sur Terre ».
C’est à un tel savoir que nous invite Arctica I, dont les recherches concernent principalement les adaptations de la pierre et de la glace aux changements de climat, dont l’accélération est due à un ensemble de causes associées à l’effet de serre, dont la responsabilité incombe aux activités humaines. Les mot « adaptation », « malléabilité », « évolution », sont récurrents dans Arctica I. Si « rien n’est fait » d’ici dix ans, l’impact de la fonte des glaces sur l’existence de l’homme, de l’animal et du règne végétal, risque d’être dramatique à brève échéance
Ordre de la Nature
« La nature n’est pas l’expression d’un chaos mais d’un ordre visant à l’organisation conservatoire d’un tout, chacune des partie étant fonction de ce tout. De ce principe, le chasseur boréal est convaincu après 10 000 ans d’expérience » écrit Jean Malaurie, ajoutant que « sa pensée est inspirée par la crainte que les principes régulateurs de l’ordre des choses ne soient pas respectés ». D’où alersuit ou tabous des Inuit devant être compris à la fois comme des règles de survie et des règles sociales : ratio des naissance (maintenu grâce à des structures parentales interdisant les alliances jusqu’à la sixième génération), coutumes diététiques visant à protéger certaines espèces animales[6]. Tels étaient les fiers Utkuhikhalingmiut de Back River que Jean Malaurie rencontra en 1963 dans l’Arctique central canadien : ils s’interdisaient, eux, hommes du continent, de chasser le phoque, animal de la mer, alors qu’ils vivaient dans un dénuement quasi absolu. « Ces règles avaient pour but de s’aligner sur les complexes lois d’équilibre de la nature qui régentent la vie minérale des plantes et de la faune, et que nous, Occidentaux appelons écosystème »[7]
Cependant, loin d’être statique, l’ordre de la nature est en constante évolution et les règles des Inuit, précise Jean Malaurie, sont associées à une surprenante adaptation aux périodes caractérisées par un écart climatique. C’est à de telles périodes que sont liés des interdits spécifiques. Fait étonnant : ils étaient adoptés plusieurs années avant l’apparition d’un changement de climat, par conséquent en prévision de la pénurie qu’il allait générer. Comment expliquer un phénomène aussi étrange ? A partir d’observations conduites sur quatre générations a partir de 1951, Jean Malaurie formule l’hypothèse suivante : il ne s’agirait pas d’adaptation au milieu, mais d’adaptation à reconnaître des mouvements globaux grâce à une acuité sensorielle développée dès l’enfance. « Les signes perçus seraient transmis et appris à chaque génération. La sociologie de la chasse a déterminé une psychologie du comportement, par les observations aigues qu’elle suscite et une exceptionnelle faculté de mémorisation sensorielle due à l’acuité des cinq sens. » lls sont aptes à réagir rapidement au moindre signe annonciateur d’une catastrophe, et à s’y préparer, bien que dans leur dénuement, ils paraissent d’une vulnérabilité extrême. «Désormais leur savoir est pris en compte et respecté ».
En même temps, insiste-t-il, les Inuit, et plus largement les sociétés de culture chamanique ou animiste, ont pris bien avant nous une conscience aigue de la précarité de l’espèce humaine, qui les maintient en état de constant éveil. La hantise de l’Inuit est de retourner à l’état d’animal humain « homme non erectus ». Les récits effrayants à propos du monstrueux tupilak exprimeraient l’angoisse sourde, ressentie depuis des millénaires, de la disparition de l’espèce humaine.
Réchauffement climatique
Si les chasseurs boréals ont appris à s’adapter aux changements de la planète, cette faculté d’adaptation est partagée par un élément qui, à priori, peut nous sembler d’une stabilité immuable : la pierre. Elle est vivante, en constante évolution, affirme Jean Malaurie, résumant des recherches géomorphologiques de plusieurs décennies sur les éboulis, sa spécialité. « J’ai cherché les limites dans les univers minéraux des déserts froids et chauds les limites tendancielles de fragmentation des pierres au cours de leur chute de la falaise jusqu’en bas des éboulis, à mieux dire les seuls d’érosion des pierres lors de leur fragmentation. »[8]
Dès 1969, au deuxième congrès international de Rouen[9], Jean Malaurie s’alignait sur les prévisions les plus sombres des experts internationaux : élévation de la température de la planète et ses conséquences tragiques, entre autres, des mouvements sismiques d'ampleur démesurée, auxquels nous assistons depuis l’an 2000.
Plusieurs articles d’Arctica I, écrits par des géologues et physiciens – notamment le regretté Jean Marie Pelt - analysent en détail les conséquences d’un réchauffement climatique intensifié par l’effet de serre, et leurs conséquences sur notre planète. La notion d’énergie, concluent-ils, est l’élément premier à prendre compte. Il est antérieur à l’augmentation de température, car, ayant provoqué la fonte des glaces, il donne libre cours à une drastique augmentation de la température. Ainsi l’analyse de Jaime Aguirre-Puente [10]:
« Si la température météorologique augmente, cela signifie que la température de l’atmosphère et de son voisinage augmente, mais pas seulement car en même temps, l’eau à l’état solide, c’est adire la glace, disparaît également… J‘affirme que c’est grâce à la glace que la température n’a pas augmenté plus rapidement. Autrement dit, la glace « fait tampon », de manière cruciale, à la montée de la température météorologique adoptée comme paramètre de contrôle. Or, la quantité de glace n’est pas infinie. Tôt ou tard, elle disparaîtra, si nous ne changeons pas de comportement. La glace disparaissant, la température, adoptée comme paramètre de contrôle, augmentera plus dizaine de fois plus rapidement. » Glaçant. Dans le contexte actuel, il nous est difficile de concevoir une augmentation de température de 10 à 20 degrés. C’est donc avec ce paramètre fondamental, le concept d’énergie, que nous devons réfléchir, c’est à dire l’énergie calorifique reçue par le soleil et augmentée par le confinement due à l’effet de serre : « Si elle est excédentaire, elle se dirige prioritairement vers les régions de basse température : les pôles, le grand Nord. Résultat : dégel, écoulement d’eau, ensuite : augmentation de la température… quand toute la glace aura fondue, on atteindra très rapidement des températures élevées, des dizaines de fois plus rapidement que lorsque la glace n’avait pas fondu. » [11]
Actuellement, 100km3 par an de fonte des glaces ! Notre terre est en train de transformer sa glace en eau. Que faire ? Aborder ce problème avec courage, conclut Arctica I.
Pour accéder au savoir concernant notre planète, la pluralité des disciplines est indispensable, insiste Jean Malaurie. Parallèlement à ses recherches géologiques, il a encouragé et fait connaître les témoignages et analyses de spécialistes de toutes disciplines et de tous horizons : d’une part, à son Centre d’Etudes Arctiques (CNRS), d’autre part, au travers de la prestigieuses collections Terre Humaine, dont il est le fondateur et le directeur aux éditions Plon.
Le choix, pour une société, de ses orientation, tant économiques qu’intellectuelles, lui apparaît comme une urgence. En nous avertissant de l’immense menace pour la paix que représente la destruction des écosystèmes de notre planète – détruits à une échelle sans précédent – Arctica I nous invite à nous mobiliser « ensemble », c’est à dire à taire nos haine et ressentiments pour faire preuve, enfin, de solidarité : il y va de notre survie. En tant qu’Ambassadeur de bonne volonté pour les régions polaires depuis 2007, l’œuvre scientifique de Jean Malaurie, dont rend compte Arctica I, est désormais inséparable des combats qu’il mène sous l’égide de l’Unesco.
Dominique Sewane
Maître de Conférence à Sciences Po Paris
Titulaire de la Chaire Unesco « Rayonnement de la pensée africaine – Préservation du patrimoine culturel africain » (Université de Lomé, Togo)
Photo ci -dessus:Dominique Sewane devant une takienta(architecture originale des Tamberma du Togo) en 1981, l'un de ses nombreux séjours auprès de ce peuple encore mal connu à l'époque.
[1] Jean Malaurie, Lettre à un Inuit de 2002, Fayard, 2015
[2] Communiqué de presse du Réseau Action Climat France : « Un milliard de réfugiés climatiques en 2050 »
[3] Il leur est reconnu un droit fondamental « le droit aux terres, territoires et ressources qu’ils possèdent et occupent traditionnellement ou qu’ils ont utilisé ou acquis ». (Voir aussi Article 26.1)
Les populations autochtones représentent 370 millions d’individus, regroupés dans plus de 70 plus sur 5 continents : 5000 groupes différents et parlent plus de 4000 langues.
[4] Le physicien théoricien et cosmologiste Stephen Hawking participait à une conférence à l’Oxford Union le 14 novembre.
[5] Valérie Cabanès : Un nouveau droit pour la terre - Pour en finir avec l’écocide collection Anthropocène, Le Seuil, octobre 2016
[6] Arctica I, p. 430
[7] Arctica I : p. 430
[8] Arctica I p. 421
[9] Le deuxième Congrès international du Havre-Rouen (24-27 novembre 1969) a été particulièrement extraordinaire : « Développement économique de l’Arctique et avenir des sociétés esquimaudes ». C’est la première fois dans l’histoire que les Inuit de Sibérie, de l’Alaska, du Groenland et du Canada se sont retrouvés après avoir été dispersés pendant dix mille ans. Les travaux de quatre congrès bilatéraux franco-soviétiques ont paru dans le cadre de cette série. L’ensemble de ces travaux des quatre Congrès internationaux est diffusé par les Éditions du CNRS
[10] Arctica I, pp 187-195
[11] Arctica I, p. 193, 194
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